Si les premières pages de ce roman nous font sourire, les suivantes nous émeuvent, nous bouleversent, nous touchent tant qu'elles nous questionnent au plus profond. Que fait-on de nos vies? Qu'aimerait-on en faire? Et qu'en fera t-on? Tiphaine Le Gall, dans un style superbe, interroge les aspirations, les doutes et les espoirs que chacun porte en soi. On ressent l'urgence. Le besoin d'ailleurs, de nouveau départ est parfois trop grand. Il faut partir. Et si on vous le refuse, refusez le refus!

Une BD jeunesse aussi amusante qu'intéressante, qui n'est pas sans rappeler les célèbres Calvin et Hobbes ! Pleinement concernée par le monde et la société actuelle, Maya n'a pas sa langue dans sa poche et ses réparties sont bien senties. Entourée de son oncle, son ami Léonardo et sa très fertile imagination, Maya nous surprend à chaque page par ses réflexions et son humour. Une petite BD jeunesse d'une grande tendresse, à lire absolument !

Un énorme coup de cœur pour cette BD qui se déroule pendant l'accession au pouvoir d'Erdogan. On y suit l'enfance et le parcours de l'auteur, Ersin Karabulut, et sa passion dévorante pour la bande-dessinée et les super-héros. Rapidement séduit par les publications de BD turques humoristiques qui critiquent le pouvoir en place, notre adolescent téméraire va tenter de s'y faire une place malgré les dangers dus à la censure. En dépit du sérieux des sujets abordés, Ersin Karabulut parvient à nous faire rire !
Les talents graphiques et narratifs de l'auteur s'entremêlent pour nous conter, de l'intérieur, cette période déterminante de l'Histoire turque et ses conséquences directes sur la société.
Un ouvrage qui n'est pas sans rappeler l'"Arabe du futur".

Dans un monde rétrofuturiste aux airs de Tom Sawyer vit Iséa. Le jour où sa mère décide de renvoyer sa nounou, sous prétexte qu'Iséa l'aime trop, s'en est trop ! La jeune fille ne supportera pas la vie sans Debry.
Oh, ai-je oublier de vous préciser que Debry est un robot de service ? Et qu'en tant que tel ses propriétaires peuvent en faire ce qu'ils veulent.
Iséa décide de partir à la recherche de celle qu'elle considère comme sa vraie mère, celle qui l'a élevée, aimée, choyée. Contre vents et marée, contre les préjugés Iséa se lève, veut faire entendre sa voix pour tous ceux que l'on voudrait muet.

Mélanie.

Une semaine sur la côte anglaise en 1947, dans une maison de famille reconvertie en hôtel, en compagnie d'une galerie de pensionnaires à l'image de l'Angleterre d'après-guerre. Tantôt détestables, sournois, pathétiques et imbus d'eux-mêmes, tantôt attachants, drôles, avides de liberté et d'amour, chacun jouera sa partition dans cette petite comédie humaine so british.
La lecture est d'autant plus addictive que l'on sait dès les premières pages que sept d'entre eux manqueront à l'appel à la fin de cette semaine, et ne seront pas parmi les convives.
D'une écriture élégante et fluide, et non sans humour, Margaret Kennedy pointe nos petits travers et nos lâchetés, mais n'oublie pas de révéler les cœurs bienveillants et généreux.