Conseils de lecture
Une BD exceptionnelle au style graphique impressionnant. On y parle de voyage, d’amour, de mort, d’amitiés, d’étoiles aussi. D’étoiles scientifique, poétique, philosophique.
Tout s’entremêle sous leurs pinceaux, les Mapuches, les amitiés, les révolutions, la liberté et l’humanité derrière, qui pousse tout ça. Les pinceaux ce sont Edmond Baudoin et Emmanuel Lepage, deux artistes, deux amis, deux poètes, un paysan, un marin.
Cette BD c’est un courant puissant, vital, et poétique à la fois. Tant de sujets, d’émotions, tant de beauté. Une découverte saisissante !
Au début des années 70, nous suivons le quotidien d'une famille nombreuse et unie jusqu'au jour où la maladie s'invite par effraction.
Les chapitres courts se succèdent comme si on regardait un album de famille, ce sont des instantanés de vie qui forment à la fin un grand tout. Il faut un talent infini pour aborder ce sujet et en faire un livre lumineux où l'amour des siens est présent à chaque page.
Jean-François Beauchemin a de l'humanisme à revendre, ses livres sont une invitation poétique à l'émerveillement.
Dans le nord-est des Etats-Unis, les Senter coulent des jours heureux à la ferme familiale, entre bonheur simple et dévotion à la terre. Une saison succède à une autre jusqu'à ce terrible jour de grésil, qui marque à jamais un point de rupture.
Comment refaire famille après une telle épreuve ? Comment pardonner et se pardonner ? Le dispositif du roman choral à 3 voix permet à Mérédith Hall, toujours d'une grande justesse, d'être au plus près des pensées de ses personnages.
Entre ombre et lumière, Plus grands que le monde est un roman bouleversant sur l'amour familiale et la quête de rédemption.
Un appel : celui d’une mère à sa fille Jjang-a, pour lui annoncer que sa « grande soeur » Bongsun a encore disparu.
Et avec cet appel, l’autrice de replonger dans son enfance, dans le Séoul en pleine mutation des années 60 : elle y décrit les inégalités sociales, les changements culturels et les rapports familiaux avec la candeur et la naïveté bouleversante du regard de l’enfant. Pour l’accompagner dans sa découverte du monde, elle pouvait compter sur Bongsun. Cette jeune fille qui s’était réfugiée dans la famille de Jjang-a et qui semblait y avoir trouvé une famille d’adoption était pour la petite fille alors âgée de 4 ans : une soeur, une mère même… Pourtant, dans une famille qui n'aspire qu'à s'élever socialement, la petite comprend petit à petit que Bongsun et ses origines modestes deviennent de plus en plus gênantes…
Conjuguant dans un même mouvement l’innocence de l’enfance, la culpabilité de l’adulte, les bouleversements d’une société coréenne en pleine occidentalisation et les injustices sociales qui naissent de la friction entre tradition et modernité, Ma très chère grande soeur est un roman d’une infinie beauté, sensible et humain !
Et si, entre deux petits plats délicieusement mitonnés, vous vous laissiez embarquer dans une enquête haletante ? Vous en aviez rêvé ? Non ? Moi, si.
Là n’est certes pas la question mais l’Atelier Sento apporte quand même la réponse sous la forme d’un récit superbement rythmé, aux graphismes chatoyants et qui s’attaque avec intelligence aux diktats de l’apparence dans la société japonaise et aux dérives morales et éthiques qu’impliquent les nouvelles technologies.
La carte d’abonnement pour le Mystery Café est prise : on veut un tome 2 !