Lundi 14h - 19h

Mardi - Samedi : 10h - 12h30, 14h - 19h

 

 

 

 

Elizabeth P.

Roman

Solanhets

14,00
Conseillé par
15 octobre 2019

Deuxième roman que je lis d’Angeles Caso et je suis toujours autant sous le charme. Charme de l’écriture, charme des personnages, charme de l’analyse, charme de l’intelligence.
C’est la guerre civile en Espagne. Letrita, ses trois filles et sa petite fille reviennent chez elles après un exil forcé par la violence du conflit.
Leurs idéaux ont été bafoués mais elles ne sont pas soumises pour autant.
Leur vie est difficile, très difficile, mais leur fierté, leur combativité, leur entente et leur courage leur permettront de tenir et de faire face. Les chapitres sont les portraits de chacune, chacune abordant la dureté de la situation à sa manière.
C’est une très belle leçon de courage et d’amour familial. Une très belle histoire de femmes solides, résistantes, courageuses.
Face à l’horreur de cette guerre civile, l’amour et la force leur permettent d’avancer encore et encore.
Angeles Caso est un auteur confirmé, talentueux, au service des femmes et de son pays.
Elle a écrit une quinzaine d’ouvrages, j’espère qu’ils seront traduits un jour.

Conseillé par
30 septembre 2019

Depuis l’âge de six ans, Farah vit dans une communauté genre secte avec ses parents. Elle en a maintenant seize.
À part les portables et internet qui sont proscrits, la vie est libre, l’amour est libre.
Elle ne sait pas si elle est fille ou garçon.
Arcadie, c’est le surnom du gourou.
À partir de la page 200 (sur 435), j’ai terminé en sautant de plus en plus de pages.
Franchement, je ne vois pas l’intérêt de cette histoire.
Certains passages sont amusants, d’autres très crus, mais dans l’ensemble, c’est long et je me suis fort ennuyée.
J’ai du mal à comprendre que ce livre ait obtenu le prix du livre Inter.

Actes Sud

10,20
Conseillé par
28 septembre 2019

En rentrant chez lui, Wahhch découvre sa femme assassinée d’une manière horrible.
Il va sillonner les routes du Canada aux Etats-Unis en passant par des réserves indiennes pour retrouver l’homme capable d’un tel crime, uniquement pour voir son visage.
Quel livre époustouflant !
C’est un cheminement d’écriture d’une rare originalité.
L’histoire est racontée par tous les animaux témoins de la progression de Wahhch : chiens, chats, serpent, araignée, mouche, renard……
J’ai été subjuguée par la puissance, la profondeur de cette histoire.
Violence et beauté se côtoient.
Animalité et humanité.
Quelle part d’animal dans l’homme ?
Quelle part d’homme dans l’animal ?
C’est un bonheur rare de tomber sur un livre qui impressionne autant.

Éditions de l'Observatoire

18,00
Conseillé par
12 septembre 2019

Odile d’Oultremont est un auteur sensible, à fleur de sentiments.
Son premier roman l’a montré, le deuxième le confirme.
En Bretagne, depuis toute petite, Anka adore aller en mer avec son père marin pêcheur.
Á 23 ans, alors qu’elle se retrouve coiffeuse, son père disparaît en mer.
Mais elle n’a pas abandonné sa passion première.
Marcus est grutier. Venu du sud , il mène un chantier dans la même ville qu’Anka.
Ces deux là se rencontreront-ils ?

D’une belle écriture poétique, Odile D’Oultremont nous entraîne sur les flots et dans les airs.
C’est musical, dansant.
L’océan est vivant, présent.
Les personnages sont plus sympathiques les uns que les autres et les sentiments , les émotions les envahissent chacun à leur manière.
C’est plein d’humour aussi. Humour même grinçant quant il s’agit des vieilles clientes du salon de coiffure.
Ah vraiment, ils sont sympathiques, talentueux et plein de ressources ces belges !

Conseillé par
12 septembre 2019

Isabelle Autissier est une femme accomplie.
Outre ses exploits de navigatrice, ses recherches, ses multiples activités, elle se révèle être un très bon écrivain.
Elle nous offre avec « Oublier Klara » une plongée dans l’enfer du stanilisme et du goulag.
Elle a l’art du récit bien mené, de la construction, de l’intrigue qui vous tient.
L’art de nous plonger dans un pan de l’histoire soviétique que l’on suit avec passion.
Ses recherches sont poussées, sont tout sauf rébarbatives, et mêlées à une histoire de famille captivante.
L’art aussi de nous emmener dans d’autres paysages.