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Elizabeth P.

1

Kennes éditions

Conseillé par
21 décembre 2019

Même si c’est carrément un royal petit con, ce chat (qui ressemble à Bob, mon petit dernier), est complètement désopilant.
Je ne suis ni spécialiste ni fan de BD, mais là c’est un petit format et ça se lit d’une traite.
Et c’est le sourire aux lèvres en permanence quand ce n’est pas l’éclat de rire.
Même s’il n’est pas tendre avec les humains, ce Putain de chat est plus vrai que nature.
Combien de situations vécues avec les multiples chats qui ont accompagné ma vie !
Les dessins sont sommaires.
L’homme n’est pas particulièrement beau mais ce chat noir de mauvaise foi est un amour de chat malgré tout.
Je l’adopterais volontiers s’il n’appartenait déjà à Lapuss’
Ce sont les situations et les réflexions qui font le bonheur de ce livre.
Je suis aussitôt allée acheter les quatre autres de la série.
Merci vraiment à babelio, à l’auteur, à l’éditeur et au chat.

19,90
Conseillé par
17 décembre 2019

Le bal des folles ! La Salpêtrière !
Oui, bien sûr, ça me dit quelques chose.
Mais après la lecture de ce roman, je ne suis pas prêt d’oublier le sort réservé aux femmes en cette fin de XIXè siècle.
Ayant eu différentes affectations depuis sa construction, la Salpêtrière est à cette époque réservée aux femmes hystériques.
Et Dieu sait s’il fallait peu de choses pour y être interné, souvent à vie.
Sous la toute puissance des pères, des maris, la moindre incartade d’une fille, d’une femme, suffit à la faire passer pour folle.
Sous la férule du professeur Charcot, ces pauvres femmes sont des objets de curiosité, notamment lors du bal de la mi-carême, pour les bourgeois en mal de spectacle.
Victoria Mas, dans ce premier roman a parfaitement décrit la situation en imaginant le destin de quatre femmes.
C’est clair, bien écrit, ça se lit d’une traite.
J’aime particulièrement ces livres, comme « La part des flammes » de Gaëlle Nohant, qui partent d’un fait ayant existé et y font vivre des personnages imaginaires.
Cette histoire m’a passionné.
Si victoria Mas écrit d’autres livres, ce que j’espère vu son talent, je ne les manquerai pas.

Le Livre de poche

8,70
Conseillé par
16 décembre 2019

Une petite histoire à l’eau de rose sans prétention.
Après deux ouvrages un peu plus cérébraux, ça donne une petite bouffée d’oxygène.
Pas de prise de tête, des personnages sympathiques.
Mais bon, je n’en ferais pas mon quotidien.
Sitôt lu, sitôt oublié.

Ce qui est monstrueux est normal

Viviane Hamy

12,50
Conseillé par
14 décembre 2019

Céline Lapertot a un indéniable talent d’écriture.
Elle manie parfaitement bien les mots et les tournures de phrases
J’avais beaucoup aimé « Ne préfère pas le sang à l’eau » et je récidive avec celui-ci.
Et pourtant, le sujet est difficile !
Elle raconte, en disant « l’enfant », son enfance difficile, disons plutôt monstrueuse.
Mais sans s’en plaindre vraiment.
C’est un constat, c’était comme ça.
Et la manière de raconter est d’une grande originalité.
S’y mêle la fonction salvatrice d’ l’écriture.
Je suis admirative de la manière dont elle s’en est sortie, pas indemne certainement, mais grandie de cette enfance bafouée.
Qui pourrait être indemne ?
Beaucoup de pudeur, de délicatesse pour décrire l’indicible.
Non, tout ce qui est monstrueux n’est pas normal.

Conseillé par
14 décembre 2019

Je suis assez partagée avec ce roman.
La première moitié m’a semblé très longue.
Un journaliste célèbre de la télévision
Sa femme de vingt ans plus jeune, féministe, essayiste dans des journaux.
Leur fils de vingt ans, brillant étudiant aux Etats-Unis,.
Tous ces personnages sont très caricaturaux.
Un milieu parisien aisé, pas très sympathique, surfait
.Puis la deuxième partie raconte le procès.
Car oui, le fils est accusé d’avoir abusé d’une jeune fille.
Et là, c’est un peu plus intéressant.
Le sujet est très contemporain, voire peut-être un peu opportuniste de la part de l’auteur. Bon, mais là, c’est mon sentiment je ne suis pas sûre et ne veux pas lui prêter de mauvaises d’intentions.
Plus qu’un sujet de fiction c’est un sujet d’actualité.
Sujet qui nourrit généreusement les réseaux sociaux actuellement.
Les abus sexuels, les zones grises, consentement ou pas…..des questions qui interpellent depuis un bon moment à l’écoute des informations.
Les femmes sont souvent la proie des hommes et c’est souvent ignoble.
Mais on arrive à un stade où il ne doit plus être aussi confortable d’être un homme.
Et si c’est tant mieux, il nez faudrait pas tomber dans le procès d’intention systématique.
Bien sûr toutes ces réflexions sont nécessaires et le quotidien de l’actualité nous les rappelle, sans qu’il soit d’ailleurs facile d’arrêter une vérité ou l’autre.
Ce que je reprocherais donc à ce livre, c’est de ne pas être une fiction littéraire nous emmenant à un autre monde, à des personnages intenses.
Aucun ne m’a fait vibrer.
Si un roman n’a pour mission que de nous plonger dans la réalité, il me semble qu’il lui manque une certaine dimension.
De plus, si la lecture est fluide, ni l’écriture ni le style ne dénotent d’une quelconque originalité.
Je me trouve assez sévère, d’autant que d’ordinaire, j’approuve toujours le choix des lycéens pour leur Goncourt.