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Crédit illimité

Nicolas Rey

Au Diable Vauvert

  • Conseillé par (Libraire)
    28 décembre 2022

    Un roman drôle et décalé, où la recette du bonheur se compose d'un grain de malice et d'une pincée de malhonnêteté... Jubilatoire !
    - Laetitia


  • Conseillé par (Libraire)
    9 novembre 2022

    You're next

    Diego, sympathique quinquagénaire, ruiné, dépravé, isolé, essore toutes ses ressources pour survivre. Acculé, il s'abaisse à demander de l'aide à son père, richissime patron d'une multinationale.
    Le voilà affublé d'une mission pour cinquante mille euros : licencier quinze personnes d'une filiale pour améliorer les dividendes des actionnaires.
    Nicolas Rey nous entraîne avec sarcasme dans une parodie du capitalisme et une satire démoniaque de la relation père-fils.
    On se laisse embarquer dans ce pseudo polar social humoristique quasi amoral mais qui sonne tellement juste.
    Une lecture brutale, sans limites mais pourtant attendrissante.
    J'ai adoré.


  • Conseillé par
    2 septembre 2022

    Pas ébouriffant, un peu facile parfois, mais pas inintéressant. Bon, Diego est un peu agaçant, ce presque quinquagénaire qui n'a jamais vraiment travaillé et qui a toujours bénéficié d'argent, l'avantage de la famille riche. Le voilà désargenté, en faillite et contraint de rencontrer des "vrais gens", de ceux qui doivent travailler pour manger, payer leur loyer et tout le reste. Qui sont eux-mêmes dans le rouge tous les mois, qui ont des crédits sur le dos, des enfants qui grandissent et qui rêvent de faire des études... Mais ils ne sont pas bien élégants, ni beaux, du moins dans l’œil de Diego. C'est un peu énervant ces poncifs et cette populophobie de la part d'un écrivain raté qui préfère quémander à papa-riche plutôt que de trouver un emploi. De plus, Nicolas Rey a tendance à survoler ses personnages, à ne pas leur donner de consistance.

    L'histoire prend un tour plus dramatique lorsque Diego se rend compte que les travailleurs ont besoin de leur salaire. Alors, il décide de s'opposer à papa. Tuer le père enfin ! Au moins s'affirmer.

    Sans avoir détesté ce livre, je n'ai pas adoré, néanmoins, je l'ai lu avec plaisir, en sautant quelques longueurs. Non dénué d'intérêt ni de facilités d'écriture : de nombreux dialogues creux, des déclamations de Diego à peine plus profondes, des expressions toutes faites en pagaille... c'est un roman qui plaira à ceux qui cherchent de la détente, à ne pas trop se prendre le chou. Et finalement, un livre qui permet de passer de bons moments, c'est bien, on n'a pas toujours besoin d'y chercher de la profondeur, du sens.


  • Conseillé par (Libraire)
    26 août 2022

    L'hérédité mène à tout

    Cette histoire est une histoire d’amour. Ou de haine. Ou les deux en même temps.
    Être un looser à presque cinquante ans, c’est pas la joie.
    Devoir réclamer de l’argent à son géniteur, grand chef d’entreprises florissantes et tyran, c’est prendre le risque de subir une humiliation suprême.
    Voilà pourquoi un vieux post-ado fils-du-patron ancien alcoolo se retrouve brutalement bombardé remplaçant DRH pour faire le sale travail : du licenciement.
    Heureusement, il y a Anne, la solaire, l’inaccessible. Pour elle, Diego est prêt à tout.
    Plongée hilarante dans la psyché d’un quinqua en mal de vie, ce roman mélange enquête policière, cynisme d’entreprise, crise sociale et moments de grâce absolues, cocktail délicieux pour s’évader le temps d’une après-midi.
    Simon