Dans cette magnifique autobiographie, Antoine Wauters nous offre de courtes séquences, un peu à la façon d'un poème, où il se remémore son enfance belge. Un récit très personnel qui est aussi une déclaration d'amour à l'écriture et à son pouvoir salvateur.

Maggie O’Farrell a choisi de s’intéresser au personnage de Lucrèce de Médicis née en 1545 et morte seulement 16 ans plus tard en 1561. La raison de sa mort serait la tuberculose mais plane la rumeur d'un empoisonnement par son mari, le duc de Ferrare.
On découvre le personnage passionnant et très attachant de Lucrèce, une jeune femme passionnée par la peinture, dans une Florence de la Renaissance, et les tractations de la vie de château.

Hernán Diaz nous propose un très grand roman, construit en quatre parties proposant plusieurs versions de la vie d’un couple de riches New-Yorkais ayant fait fortune grâce à la finance au début du XXème siècle. De la retranscription d'un roman « diffamatoire » en passant par le récit d’une jeune immigrée italienne, fille d’anarchiste employée par la famille, Hernán Diaz pose la question de l’interprétation de l’Histoire.

À 62 ans, Gerda effectue les soins des défunts de son village. Elle a décidé de décrocher mais, en cet été 1962, quand Wilhelm Leeb Senior vient frapper à sa porte, elle n’ose pas refuser. Nous ne savons rien de l'identité du défunt et sommes plongés dans une balade historique entre plusieurs générations d’hommes de la famille Leeb.
Un roman très fort sur la lourdeur de l’histoire, la responsabilité personnelle et le poids des traditions familiales servi par une riche
écriture.

Tout le monde a déjà entendu parler de Menie Grégoire ou de la "dame de cœur" mais connaît-on vraiment son histoire ? Adèle Bréau nous propose un très beau roman sur l’histoire de cette femme impressionnante qui n’est autre que sa grand-mère. Un texte où les lettres d’auditrices et parfois d’auditeurs se mêlent au récit et où un point commun central, Menie Grégoire, rassemble tous les personnages...