Lundi 14h - 19h

Mardi - Samedi : 10h - 12h30, 14h - 19h

 

 

 

 

Claire L.

Sabine Wespieser Éditeur

20,00
Conseillé par (Libraire)
19 septembre 2022

récit âpre et direct

Toute sa jeunesse et son adolescence, Jeanne, comme sa mère et sa sœur, a subi la violence de son père. Un jour qu’il la tabasse plus brutalement et la blesse sérieusement, elle le dénonce au médecin. qui se tait, comme tout ceux du village.
Alors, dès qu’elle a pu, Jeanne a fui son village natal pour échapper à la brutalité de son père, laissant sa mère et sa sœur à leur triste sort. Sa sœur finira par se suicider.
Jeanne cherche à se reconstruire, mais cette violence l’habite et la hante. Des années après son départ, sa colère est intacte.

Conseillé par (Libraire)
7 septembre 2022

Un jeune homme, la trentaine, revient passer ses vacances d'été dans la grande maison familiale au bord de la mer, après une dizaine d'année d'absence.
Dans ce décor immuable, on le suit se remémorer ses souvenirs d'enfance de tous ces étés précédents, à 6 ans, à l'adolescence, jeune adulte ... les rituels instaurés, les après-midi à la plage, les soirées au bar du port, les balades à vélo ...
Nostalgie et mélancolie ...

Conseillé par (Libraire)
26 août 2022

Longue lettre d’un grand-père allemand à son petit-fils, trouvée dans ses affaires après sa mort, et remise au jeune homme par son oncle.
Cet homme a fait la deuxième guerre mondiale sur le front de l’Est, guerre la plus terrible qu’il soit pour lui. Massacres, viols, incendies volontaires, tortures …
Dans ce texte sans fard, il raconte cette guerre , les horreurs et les moments d’amitié, la culpabilité et l’espoir d’un retour au pays, il raconte aussi l’après-guerre ; comment se reconstruire après une jeunesse détruite, comment vivre après avoir vécu de telles horreurs.
Texte dense, parfois dérangeant, qui reste longtemps en mémoire…

Philippe Picquier

19,00
Conseillé par (Libraire)
26 août 2022

Sur l’île aux citrons se trouve la Maison du Lion, lieu de paix, lieu de vie ultime où les résidents viennent passer leurs derniers jours avant une mort annoncée.
C’est dans cette maison que Shizuku a choisi de venir après l’annonce de sa maladie, stade 4 déclaré et donc inguérissable.
Malgré le propos plutôt triste, c’est un texte lumineux, plein de poésie, de résilience, sur les bonheurs de la vie, les souvenirs d’enfance, comme ces goûters du dimanche ou les okayus des petits-déjeuners …

Conseillé par (Libraire)
26 août 2022

L’auteur remonte dans son passé familial pour redonner vie à son oncle Désiré, mort du sida en 1987.
Dans l’arrière-pays niçois ses grands parents ont une boucherie prospère. L’ainé de leurs fils fut le premier à obtenir le bac à Nice. Mais de la grande ville, il ramena aussi l’héroïne, son accoutumance, … et le sida.
Déni des parents, solitude et incompréhension devant une maladie inconnue, l’auteur retrace aussi en parallèle la découverte du virus, la difficulté des recherches et la longue lutte pour rendre un semblant d’humanité à ces malades considérés comme des parias.
Beau et triste tableau d’une famille brisée par une maladie tabou (la maladie des homos et des drogués) d’une famille qui a éclaté après le décès du frère, de la belle sœur et de leur fille, contaminée à la naissance.