La correspondance des autres

Immersion dans une prison pour un atelier d'écriture hors du commun.

Lorsque Federico Aranguren décide d’animer un atelier d’écriture dans la
prison Ouest, il n’imagine pas que cette expérience va bouleverser sa
perception de la vie.

Une expérience d'écriture unique qui changera la vie de l'auteur et la
perception qu'il en a.

EXTRAIT

Aranguren est marié. Sa femme est administratrice et occupe un poste de sous-
directrice dans une société de courtage en assurances. Ils ont une fillette de
quatre ans, Ximena, qu’Aranguren accompagne tous les matins à la maternelle
avant d’accomplir la tournée quotidienne des lycées privés qui se partagent
son emploi du temps. Aranguren est professeur de Littérature, d’Éducation
Artistique et d’Histoire Universelle. À la fin de l’après-midi il se rend à
l’université où il achève un master. Il en est à son dernier semestre. Il
désire faire sa thèse sur la correspondance des écrivains. Un sujet
extrêmement vaste, lui fait remarquer son directeur de thèse. Vous devriez
vous limiter à des thèmes bien précis, à quelques auteurs. La correspondance
littéraire est presque un genre en soi. C’est comme si vous vouliez faire une
thèse sur la poésie. C’est impossible. Vous comprenez ?
Aranguren comprend mais il n’est pas convaincu. L’optimisme est irrationnel.

A PROPOS DE L'AUTEUR

Alberto Barrera Tyszka (Caracas, 1960) romancier, poète, scénariste pour la
télévision et journaliste vénézuélien est aussi professeur à l’Université
Centrale du Venezuela.
Le prestigieux prix Heralde a récompensé en 2006 son roman La Maladie.