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La conjuration des inégaux, La lutte des classe au XXIe siècle
EAN13
9782749134116
Éditeur
Le Cherche Midi
Date de publication
Collection
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Langue
français
Fiches UNIMARC
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La conjuration des inégaux

La lutte des classe au XXIe siècle

Le Cherche Midi

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Les prolétaires – celles et ceux qui sont obligés de vendre leur force de
travail, manuelle ou intellectuelle pour vivre – n'ont jamais été aussi
nombreux dans l'histoire du capitalisme. Pourtant, ils n'ont jamais eu aussi
peu conscience d'exister en tant que tels. Tel est le paradoxe des temps
modernes.


Dans l'élan de la Révolution française, en 1796, Gracchus Babeuf imaginait
prolonger l'égalité sur les questions économiques à travers un ultime combat
contre le Directoire qui lui coûta la vie, à lui et à ses camarades, lors de
la " conjuration des Égaux ". Deux siècles plus tard, à front renversé, une "
conjuration des inégaux " semble s'être imposée à nous.

Vue d'en haut, la lutte des classes ne fait pas débat, elle se mène, point
barre, et elle se gagne. Elle n'est ni anonyme ni virtuelle ; elle est au
contraire symbolisée par une élite – des noms et des visages, unis par de
multiples relations opératoires et redoutablement efficaces. Au sol, elle
cherche à dépasser les ravages de la division sociale savamment provoquée et
entretenue par les classes possédantes afin de saper toute amorce de reprise
de conscience de classe. Derrière ce pare-feu illusoire que constitue le mythe
des " classes moyennes ", les identités sociales se diluent, se perdent et
s'ignorent. Au point que l'écrasante majorité s'oublie jusqu'à en devenir
invisible.

Les prolétaires – celles et ceux qui sont obligés de vendre leur force de
travail, manuelle ou intellectuelle, pour vivre – n'ont jamais été aussi
nombreux dans l'histoire du capitalisme. Pourtant, et c'est un paradoxe, ils
n'ont jamais eu aussi peu conscience d'exister en tant que tels.


Dans cet essai, Olivier Besancenot apporte une contribution pour tenter de
redéfinir les contours de ce que la Communarde Louise Michel désignait déjà en
son temps comme " le nombre immense qui ne connaît pas sa propre force ".
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