- EAN13
- 9782357230507
- Éditeur
- Publications de l'Écoles des Chartes
- Date de publication
- 29/06/2015
- Collection
- Etudes et rencontres de l'Ecole des Chartes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
De l'autorité à la référence
Isabelle Diu, Raphaële Mouren
Publications de l'Écoles des Chartes
Etudes et rencontres de l'Ecole des Chartes
Autre version disponible
L'histoire du livre, située au carrefour de plusieurs autres disciplines, est
fondée à s'intéresser à un champ de recherche qui préoccupe depuis longtemps
l'histoire littéraire: celui de l'autorité et de l'auctorialité. Elle est donc
conduite à s’interroger sur le statut et l’identité du scripteur, de l’auteur,
des cercles qui l’entourent, et invitée à aborder les textes dans leur
mouvance. Dans cet ouvrage, de nouvelles perspectives sont apportées, tant par
la méthode suivie – l’analyse matérielle des textes, qu’ils soient manuscrits
ou, en ces temps de révolution du livre, imprimés – que par le point de vue
adopté à partir de la notion, centrale pour la Renaissance, de «référence».
Des chercheurs spécialistes de disciplines différentes s’interrogent sur
l’émergence de cette notion de «référence». Bien que de manière implicite,
celle-ci régit le statut des textes, de leur édition intellectuelle et
matérielle, de leurs auteurs et de leurs transmetteurs, à un moment crucial:
celui où le discours médiéval fondé sur l’auctoritas fait place au dialogue
humaniste, qui s’appuie sur une intense circulation des idées et des textes à
travers correspondances, échanges de manuscrits, participation à des éditions
collectives ou successives des sources du savoir.
Avec le passage du manuscrit à l’imprimé et le développement de réseaux
savants dans l’Europe de la Renaissance, l’érudition s’appuie désormais sur la
notion de «référence», qui tend à supplanter celle d’«autorité». La révérence
médiévale à l’égard des auctoritates légitimant le discours s’efface devant la
«référence», notion emblématique de la culture humaniste.
fondée à s'intéresser à un champ de recherche qui préoccupe depuis longtemps
l'histoire littéraire: celui de l'autorité et de l'auctorialité. Elle est donc
conduite à s’interroger sur le statut et l’identité du scripteur, de l’auteur,
des cercles qui l’entourent, et invitée à aborder les textes dans leur
mouvance. Dans cet ouvrage, de nouvelles perspectives sont apportées, tant par
la méthode suivie – l’analyse matérielle des textes, qu’ils soient manuscrits
ou, en ces temps de révolution du livre, imprimés – que par le point de vue
adopté à partir de la notion, centrale pour la Renaissance, de «référence».
Des chercheurs spécialistes de disciplines différentes s’interrogent sur
l’émergence de cette notion de «référence». Bien que de manière implicite,
celle-ci régit le statut des textes, de leur édition intellectuelle et
matérielle, de leurs auteurs et de leurs transmetteurs, à un moment crucial:
celui où le discours médiéval fondé sur l’auctoritas fait place au dialogue
humaniste, qui s’appuie sur une intense circulation des idées et des textes à
travers correspondances, échanges de manuscrits, participation à des éditions
collectives ou successives des sources du savoir.
Avec le passage du manuscrit à l’imprimé et le développement de réseaux
savants dans l’Europe de la Renaissance, l’érudition s’appuie désormais sur la
notion de «référence», qui tend à supplanter celle d’«autorité». La révérence
médiévale à l’égard des auctoritates légitimant le discours s’efface devant la
«référence», notion emblématique de la culture humaniste.
S'identifier pour envoyer des commentaires.