- EAN13
- 9782246820550
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 12/08/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Grasset 22,00
« Il s’est trompé, il a appuyé sur la mauvaise touche, pensa aussitôt Ziad.
Il ne va pas tarder à redescendre… Il se retint de crier : “Papa, tu fais
quoi ? Papa ! Je suis là, je t’attends…” Pourquoi son père tardait il à
réapparaître ? Les courroies élastiques de l’ascenseur s’étirèrent encore un
peu, imitant de gigantesques chewing gums. Puis une porte s’ouvrit là haut,
avec des rires étranges, chargés d’excitation, qu’on étouffait. Il va
comprendre son erreur, se répéta Ziad, osant seulement grimper quelques
marches, sans parvenir à capter d’autre son que celui des gosses qui jouaient
encore dans la cour malgré l’heure tardive, et la voix exaspérée de la
gardienne qui criait sur son chat.
Son père s’était volatilisé dans les derniers étages de l’immeuble, et ne
semblait pas pressé d’en revenir. »
Ziad, 10 ans, ses parents, Anne et Bertrand, la voisine, Muriel, grandissent,
chutent, traversent des tempêtes, s’éloignent pour mieux se retrouver. Comme
les Indiens, ils se sont laissé surprendre ; comme eux, ils n’ont pas les
bonnes armes. Leur imagination saura-t-elle changer le cours des choses ? La
ronde vertigineuse d’êtres qui cherchent désespérément la lumière, saisie par
l’œil sensible et poétique d’Isabelle Carré.
Il ne va pas tarder à redescendre… Il se retint de crier : “Papa, tu fais
quoi ? Papa ! Je suis là, je t’attends…” Pourquoi son père tardait il à
réapparaître ? Les courroies élastiques de l’ascenseur s’étirèrent encore un
peu, imitant de gigantesques chewing gums. Puis une porte s’ouvrit là haut,
avec des rires étranges, chargés d’excitation, qu’on étouffait. Il va
comprendre son erreur, se répéta Ziad, osant seulement grimper quelques
marches, sans parvenir à capter d’autre son que celui des gosses qui jouaient
encore dans la cour malgré l’heure tardive, et la voix exaspérée de la
gardienne qui criait sur son chat.
Son père s’était volatilisé dans les derniers étages de l’immeuble, et ne
semblait pas pressé d’en revenir. »
Ziad, 10 ans, ses parents, Anne et Bertrand, la voisine, Muriel, grandissent,
chutent, traversent des tempêtes, s’éloignent pour mieux se retrouver. Comme
les Indiens, ils se sont laissé surprendre ; comme eux, ils n’ont pas les
bonnes armes. Leur imagination saura-t-elle changer le cours des choses ? La
ronde vertigineuse d’êtres qui cherchent désespérément la lumière, saisie par
l’œil sensible et poétique d’Isabelle Carré.
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