- EAN13
- 9782207109779
- Éditeur
- Denoël
- Date de publication
- 17/01/2023
- Collection
- Lunes d'encre
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Denoël 17,50
'Je suis sale. J’ai les cheveux desséchés, pleins de sel, des démangeaisons au
cuir chevelu. J’ai les yeux bleus. Je suis grand. Je porte les vêtements que
je portais il y a six mois et je pue. J’ai perdu mes lunettes et appris à
vivre sans. Je ne fume pas, sauf si j’ai des cigarettes sous la main. Je me
saoule une fois par mois, quelque chose comme ça. La dernière fois que j’ai vu
ma femme, je l’ai envoyée au diable mais j’ai fini par le regretter. J’adore
ma fille, Sally. Je m’appelle Alan Whitman… Et je survis dans une Angleterre
en ruine, envahie par des populations africaines obligées de fuir leur
continent devenu inhabitable.' Notre île sombre est la version révisée du Rat
blanc, une œuvre 'de jeunesse' datant de 1971. Se situant dans la droite ligne
des romans catastrophe de J.G. Ballard et John Wyndham, Christopher Priest y
dresse le portrait ironique d’une ancienne puissance coloniale colonisée à son
tour. Plus de quarante après sa première édition, Notre île sombre n’a rien
perdu de son pouvoir de fascination. Sa critique de l’arrogance des pays du
Nord vis-à-vis de ceux du Sud est plus que jamais d’actualité.
cuir chevelu. J’ai les yeux bleus. Je suis grand. Je porte les vêtements que
je portais il y a six mois et je pue. J’ai perdu mes lunettes et appris à
vivre sans. Je ne fume pas, sauf si j’ai des cigarettes sous la main. Je me
saoule une fois par mois, quelque chose comme ça. La dernière fois que j’ai vu
ma femme, je l’ai envoyée au diable mais j’ai fini par le regretter. J’adore
ma fille, Sally. Je m’appelle Alan Whitman… Et je survis dans une Angleterre
en ruine, envahie par des populations africaines obligées de fuir leur
continent devenu inhabitable.' Notre île sombre est la version révisée du Rat
blanc, une œuvre 'de jeunesse' datant de 1971. Se situant dans la droite ligne
des romans catastrophe de J.G. Ballard et John Wyndham, Christopher Priest y
dresse le portrait ironique d’une ancienne puissance coloniale colonisée à son
tour. Plus de quarante après sa première édition, Notre île sombre n’a rien
perdu de son pouvoir de fascination. Sa critique de l’arrogance des pays du
Nord vis-à-vis de ceux du Sud est plus que jamais d’actualité.
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