- EAN13
- 9782072939174
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 13/01/2022
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 18,00
« Elle est entrée comme une ombre. Elle a glissé et s’est fichée dans mon œil,
entre mes paupières que la poussière a refermées. » Elle, c’est Maud Gonne, la
muse de l’écrivain William Butler Yeats. Enterré en France en 1939 dans le
cimetière de Roquebrune-Cap-Martin pour être rendu à l’Irlande une décennie
plus tard, le voilà qui revient sous les traits d’un fantôme. Il sort de sa
tombe pour raconter son amour contrarié avec Maud, histoire qui se confond
avec celle de l’indépendance de l’Irlande, dont ils ont été tous deux des
acteurs emblématiques. Si le fantôme s’est brusquement réveillé, c’est parce
que des documents diplomatiques longtemps tenus secrets ont refait surface,
jetant le doute sur le contenu du cercueil rapporté au pays pour des
funérailles nationales. Où est donc passé le corps du poète ? Plane-t-il
encore, comme il l’a écrit, « quelque part au-dessus des nuages » ? Que
reste-t-il de nos amours et de nos morts, si ce n’est leur poésie ?
entre mes paupières que la poussière a refermées. » Elle, c’est Maud Gonne, la
muse de l’écrivain William Butler Yeats. Enterré en France en 1939 dans le
cimetière de Roquebrune-Cap-Martin pour être rendu à l’Irlande une décennie
plus tard, le voilà qui revient sous les traits d’un fantôme. Il sort de sa
tombe pour raconter son amour contrarié avec Maud, histoire qui se confond
avec celle de l’indépendance de l’Irlande, dont ils ont été tous deux des
acteurs emblématiques. Si le fantôme s’est brusquement réveillé, c’est parce
que des documents diplomatiques longtemps tenus secrets ont refait surface,
jetant le doute sur le contenu du cercueil rapporté au pays pour des
funérailles nationales. Où est donc passé le corps du poète ? Plane-t-il
encore, comme il l’a écrit, « quelque part au-dessus des nuages » ? Que
reste-t-il de nos amours et de nos morts, si ce n’est leur poésie ?
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