- EAN13
- 9782072931741
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 04/2021
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 21,00
Graal proustien, les "soixante-quinze feuillets" de très grand format étaient
devenus légendaires. La seule trace qui en existait était l’allusion qu’y
faisait Bernard de Fallois, en 1954, dans la préface du Contre Sainte-Beuve.
En 1962, ils n’avaient pas rejoint la Bibliothèque nationale avec le reste des
manuscrits de l’auteur de Swann. Leur réapparition en 2018 à la mort de
Bernard de Fallois, après plus d’un demi-siècle de vaines recherches, est un
coup de tonnerre. Car les insaisissables "soixante-quinze feuillets" de 1908
sont une pièce essentielle du puzzle. Bien antérieurs au Contre Sainte-Beuve,
ils ne font pas que nous livrer la plus ancienne version d’À la recherche du
temps perdu. Par les clés de lecture que l’écrivain y a comme oubliées, ils
donnent accès à la crypte proustienne primitive. "Un livre est un grand
cimetière où sur la plupart des tombes on ne peut plus lire les noms effacés",
lit-on dans Le Temps retrouvé : mais ici, le temps n’a pas encore effacé tous
les noms.
devenus légendaires. La seule trace qui en existait était l’allusion qu’y
faisait Bernard de Fallois, en 1954, dans la préface du Contre Sainte-Beuve.
En 1962, ils n’avaient pas rejoint la Bibliothèque nationale avec le reste des
manuscrits de l’auteur de Swann. Leur réapparition en 2018 à la mort de
Bernard de Fallois, après plus d’un demi-siècle de vaines recherches, est un
coup de tonnerre. Car les insaisissables "soixante-quinze feuillets" de 1908
sont une pièce essentielle du puzzle. Bien antérieurs au Contre Sainte-Beuve,
ils ne font pas que nous livrer la plus ancienne version d’À la recherche du
temps perdu. Par les clés de lecture que l’écrivain y a comme oubliées, ils
donnent accès à la crypte proustienne primitive. "Un livre est un grand
cimetière où sur la plupart des tombes on ne peut plus lire les noms effacés",
lit-on dans Le Temps retrouvé : mais ici, le temps n’a pas encore effacé tous
les noms.
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