- EAN13
- 9782072488757
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 03/2018
- Collection
- Hors série Littérature
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Dialogues manqués / Marconi, si je me souviens bien
Antonio Tabucchi
Gallimard
Hors série Littérature
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 17,00
Deux hommes dans une grande pièce. L'un joue de l'orgue de Barbarie. L'autre,
qui ressemble à Fernando Pessoa, annonce qu'il interprète bel et bien Pessoa
et qu'il veut téléphoner au dramaturge Luigi Pirandello, car il n'a pas réussi
à le rencontrer lors du séjour de celui-ci à Lisbonne en 1931, un dialogue
manqué. Une chambre d'hôpital, dans laquelle un homme se faufile, prétextant
être le frère du grand blessé qui vient de mourir, encore allongé sur le lit.
Durant cette veillée, l'homme dialogue avec sa conscience, invective le mort,
rappelle des souvenirs de famille et se penche sur le temps, ce temps qui
passe trop vite. Un autre dialogue manqué. Un studio de la BBC, à Londres,
dans les années trente, et une émission en forme de conversation, qui évoque
Guglielmo Marconi, l'inventeur de la télégraphie sans fil, avec un historien,
un anarchiste italien aux prises avec le fascisme, et le grand écrivain
anglais George Orwell, racontant moins ce qui est advenu que ce qui adviendra.
Avec l'érudition joyeuse et la délicate pointe de mélancolie qu'on lui
connaît, Antonio Tabucchi nous livre trois pièces courtes, les deux premières
écrites pour la scène et la troisième pour la radio, qui rappellent combien
l'auteur de Pereira prétend est à l'aise dans tous les registres et toutes les
formes que prend la littérature.
qui ressemble à Fernando Pessoa, annonce qu'il interprète bel et bien Pessoa
et qu'il veut téléphoner au dramaturge Luigi Pirandello, car il n'a pas réussi
à le rencontrer lors du séjour de celui-ci à Lisbonne en 1931, un dialogue
manqué. Une chambre d'hôpital, dans laquelle un homme se faufile, prétextant
être le frère du grand blessé qui vient de mourir, encore allongé sur le lit.
Durant cette veillée, l'homme dialogue avec sa conscience, invective le mort,
rappelle des souvenirs de famille et se penche sur le temps, ce temps qui
passe trop vite. Un autre dialogue manqué. Un studio de la BBC, à Londres,
dans les années trente, et une émission en forme de conversation, qui évoque
Guglielmo Marconi, l'inventeur de la télégraphie sans fil, avec un historien,
un anarchiste italien aux prises avec le fascisme, et le grand écrivain
anglais George Orwell, racontant moins ce qui est advenu que ce qui adviendra.
Avec l'érudition joyeuse et la délicate pointe de mélancolie qu'on lui
connaît, Antonio Tabucchi nous livre trois pièces courtes, les deux premières
écrites pour la scène et la troisième pour la radio, qui rappellent combien
l'auteur de Pereira prétend est à l'aise dans tous les registres et toutes les
formes que prend la littérature.
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