- EAN13
- 9782021447804
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 03/09/2020
- Collection
- Fiction et Cie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Seuil 19,00
MENTION SPECIALE PRIX WEPLER 2020 Tout part du grand-oncle de la narratrice,
Jim, né en 1923, mort en 2001. De Londres où il vivait, il envoyait
régulièrement à sa petite-nièce des timbres pour sa collection, alors même
qu’elle l’avait un peu délaissée. Il lui adressa en particulier, à la fin de
sa vie, une série de timbres liée au millénaire. Lorsqu’elle la retrouve, une
constellation de dates et des fragments de la vie de Jim surgissent, de son
enfance à Menton jusqu’à la ruine de l’Hôtel Bellevue vers 1938. Ce grand-
oncle était bossu, atteint du mal de Pott, forme de tuberculose. Et le bossu,
dit-on, porte chance, il apporte l’argent. On croise ici William Carlos
Williams, Stéphane Mallarmé, le docteur Voronoff, un photographe zurichois,
des billets de banque, et on revient, comme on suit un fil rouge, à ce grand-
oncle Jim, devenu jardinier, expert en botanique, passionné de plantes (et de
femmes). Il y a des images, des archives personnelles, familiales. Il y a des
poèmes, dont certains en anglais. Muriel Pic propose un livre-errance qui
interroge la soif de liberté, la soif de désir, et la possibilité de
s’affranchir. Bref, la littérature comme une affaire de curiosité et de
rêverie.
*[5e]: Cinquième
Jim, né en 1923, mort en 2001. De Londres où il vivait, il envoyait
régulièrement à sa petite-nièce des timbres pour sa collection, alors même
qu’elle l’avait un peu délaissée. Il lui adressa en particulier, à la fin de
sa vie, une série de timbres liée au millénaire. Lorsqu’elle la retrouve, une
constellation de dates et des fragments de la vie de Jim surgissent, de son
enfance à Menton jusqu’à la ruine de l’Hôtel Bellevue vers 1938. Ce grand-
oncle était bossu, atteint du mal de Pott, forme de tuberculose. Et le bossu,
dit-on, porte chance, il apporte l’argent. On croise ici William Carlos
Williams, Stéphane Mallarmé, le docteur Voronoff, un photographe zurichois,
des billets de banque, et on revient, comme on suit un fil rouge, à ce grand-
oncle Jim, devenu jardinier, expert en botanique, passionné de plantes (et de
femmes). Il y a des images, des archives personnelles, familiales. Il y a des
poèmes, dont certains en anglais. Muriel Pic propose un livre-errance qui
interroge la soif de liberté, la soif de désir, et la possibilité de
s’affranchir. Bref, la littérature comme une affaire de curiosité et de
rêverie.
*[5e]: Cinquième
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