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Dans le grand cercle du monde, roman

Joseph Boyden

Albin Michel

  • Conseillé par
    9 février 2016

    histoire, Québec

    De l’auteur, j’avais beaucoup aimé Le chemin des âmes il y a quelques années. Je me réjouissais donc à l’idée de plonger de nouveau dans l’univers de l’auteur.

    Qui plus est, le décor et les personnages étaient tentant : des tribus indiennes au Québec et l’arrivée du christianisme. Champlain fait même une apparition.

    Mais la sauce n’a pas pris cette fois-ci.

    Ca commençait pourtant fort, en pleine bataille hurons-iroquois, avec une captive de l’autre tribu et un captif prêtre.

    Oui mais c’est trop délayé alors que l’auteur ne cesse de répéter le but de chacun.

    Et puis je n’ai pas retrouvé la petite musique de l’auteur qui m’avait tant plus la fois précédente.

    Un abandon.

    http://alexmotamots.wordpress.com/2016/02/06/dans-le-grand-cercle-du-monde-joseph-boyden


  • Conseillé par (Libraire)
    23 avril 2014

    Exceptionnel !

    Roman inoubliable, cette grande fresque épique relate la confrontation entre Indiens et Européens au début du XVIIe siècle en Nouvelle France. Aussi foisonnant que captivant et surtout infiniment émouvant, il se dégage une grande force de ce roman à la plume puissante. Exceptionnel !


  • Conseillé par
    14 avril 2014

    XVIIe siècle, Nouvelle France au Canada. Christophe un prêtre jésuite français découvre le pays mais surtout ses habitants divisés en clans. Sa mission est d'évangéliser les populations indiennes alors que les Hurons et les iroquois sont en guerre. Il est fait prisonnier par un chef de guerre huron Oiseau comme une jeune fille d'origine iroquoise Chutes de neige.

    Dans ce roman choral, les trois personnages prennent tout à tour la parole. Oiseau adopte Chutes de neige et ils habitent dans un village huron où Christophe est surnommé le Corbeau. Tout le monde se méfie de lui et Oiseau aimerait se débarrasser de lui. Les Corbeaux et leur étrange façon de penser ne plaît à personne. Car les hurons ont leurs croyances et Christophe voit en eux des "Sauvages. Mais les français peuvent apporter de quoi se défendre contre les Iroquois et le commerce est le plus fort. Et les armes à se retrouvent entre les mains de ces indiens. Les trois personnages principaux se confrontent ou s'ignorent mais apprennent à se connaître.
    A chaque page, on est frappé par ces deux mondes différents qui se font face : celui des français et celui des indiens. La culture, le mode de vie, la façon de penser la vie et la mort, les traditions : tout les oppose. Les saisons qui marquent la vie des hurons et la nature sont omniprésentes. Aux scènes de guerre ou de tortures, l'auteur contrebalance des instants où la fraternité semblerait presque sur le point de naître.

    Entre noirceur et lumière, il s'agit d'une fresque passionnante! Avec une écriture très sensorielle, Joseph Boyden sans se faire moralisateur nous amène à la réflexion sur les différences mais surtout comment apprendre à vivre ensemble. Seul petit regret : il m'a manquée des émotions plus fortes, qui vous serrent la gorge ou qui nouent le ventre.


  • Conseillé par
    13 avril 2014

    Ce roman est une fresque de l'époque comme je n'en avais jamais lue. J'ai beaucoup appris sur les coutumes indiennes, certaines m'ont fascinée au point que j'en ai parlé avec mes proches. Ce fut le cas du Festin des morts, qui avait lieu environ tous les douze ans, quand les indiens devaient changer de village après l'épuisement des ressources environnantes. Les Hurons déterraient alors leurs morts et nettoyaient avec soin les os, les mettaient dans des petits sacs afin de pouvoir les enterrer près de leur nouveau village. Le jésuite, lui, s'étonne que les indiens ne lèvent jamais la main sur leurs enfants et décident que ce sera une pratique à changer dès qu'ils seront convertis. La rencontre entre les blancs et les indiens correspond bien sûr au moment où les indiens découvrent les armes, Oiseau lui-même va posséder sa toute première arme, mais aussi au moment où ils succombent aux épidémies apportées par les blancs. Joseph Boyden nous montre que même si les blancs étaient repartis chez eux, cela n'aurait sans doute pas suffi ; les iroquois et les Hurons étant à l'époque engagés dans une guerre qui aurait décimé l'une des deux tribus. L'absence d'angélisme et de manichéisme est l'un des grandes qualités de ce roman. L'auteur utilise un peu d'humour, notamment quand les indiens découvrent l'écriture qu'ils prennent pour un tour de magie, et heureusement car évidemment, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'espoir.

    Je suis persuadée de retrouver très bientôt des extraits de ce roman dans les manuels d'anglais et dans les textes de bac. Les personnages sont attachants, quelque soit le camp choisi, à l'exception des iroquois, toujours représentés comme de vrais sauvages (j'attend d'ailleurs avec impatience un roman qui se place du point de vue iroquois). J'aurais juste aimer un tout petit peu d'émotion.