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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots15 août 2014
1939-1945
Quelle lettre, mes ami(e)s, quelle lettre ! Une de celle qui nous replonge en pleine occupation allemande, du côté des délateurs et des biens-pensants.
Le narrateur y décrit le microcosme parisien des lettres par le petit bout de la lorgnette, le fréquentant lui-même. Celui-ci date les événements qui jalonnent sa propre vie en fonction des hauts faits de guerre allemands.
Mais cet homme n'est pas un homme de compromis, et il va jusqu'au bout de ses idées : reniant son fils, condamnant sa belle fille. Ceci dit, il est tout de même capable de fermer les yeux quand la situation l'arrange.
Romain Slocombe a su rendre l'atmosphère de la grande fuite sur les routes après la défaite de 40. On croirait entendre l'aviation au-dessus de nos têtes.
Son héros est un homme ancré dans le passé. Un salaud ordinaire comme il en a tant existé.
L'image que je retiendrai :
Celle de la blonde Ilse dont Paul-Jean tombe éperduement amoureux.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/13/30243469.html