Ses nombreux clones s’essoufflent en pure perte. Il
semble bien en effet qu’aucun jamais ne lui
arrivera à la cheville. Au pays de la chanson, il fut
le roi des crooners du vingtième siècle. À l’aube du
siècle suivant, il vit toujours dans le coeur de
millions de midinettes et de gens plus ou moins
honnêtes, au panthéon des quelques rares stars qui
maîtrisaient l’art de la caresse sans jamais tomber
dans le melliflu. On l’aimait aussi, et on l’aime
encore, parce qu’il s’était nourri au meilleur du
jazz, dont il avait une connaissance profonde. Il y
était d’ailleurs tombé dedans, et Lester Young et
Miles Davis lui rendaient bien l’admiration qu’il
leur portait. Le voici, au plus haut de son art,
quadra épanoui, interprétant à sa manière, entre
swing et romance, une belle série de grandes
chansons des meilleurs auteurs, entouré de la fine
fleur des musiciens californiens, sous la direction,
le plus souvent de Nelson Riddle, spécialiste
numéro 1 du genre...
semble bien en effet qu’aucun jamais ne lui
arrivera à la cheville. Au pays de la chanson, il fut
le roi des crooners du vingtième siècle. À l’aube du
siècle suivant, il vit toujours dans le coeur de
millions de midinettes et de gens plus ou moins
honnêtes, au panthéon des quelques rares stars qui
maîtrisaient l’art de la caresse sans jamais tomber
dans le melliflu. On l’aimait aussi, et on l’aime
encore, parce qu’il s’était nourri au meilleur du
jazz, dont il avait une connaissance profonde. Il y
était d’ailleurs tombé dedans, et Lester Young et
Miles Davis lui rendaient bien l’admiration qu’il
leur portait. Le voici, au plus haut de son art,
quadra épanoui, interprétant à sa manière, entre
swing et romance, une belle série de grandes
chansons des meilleurs auteurs, entouré de la fine
fleur des musiciens californiens, sous la direction,
le plus souvent de Nelson Riddle, spécialiste
numéro 1 du genre...
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