Lundi 14h - 19h

Mardi - Samedi : 10h - 12h30, 14h - 19h

 

 

 

 

Conseils de lecture

Olivier BÉRENVAL

Mnémos

Conseillé par (Libraire)
7 décembre 2017

Un très bon space-opera!

Nemrod d’Olivier Bérenval est un roman d’envergure (512 pages), grandiose et parfaitement maîtrisé, que je placerais aux côtés d’autres livres comme Les guerriers du silence de Pierre Bordage (L’Atalante), Dominium Mundi de François Baranger (Critic), The Expanse de James Corey (Actes Sud) ou encore la série de BD Universal War One de Denis Bajram (Soleil Productions).


20,00
Conseillé par (Libraire)
7 décembre 2017

Tiens ferme ta couronne

Tiens ferme ta couronne, oui, la tenir fermement et avancer dans le dédale qu’est une vie. Comment écrire simplement sur ce roman ? That is the question dear ! Déjà, c’est une histoire où je me suis sentie bien : j’ai ri, compris, appris, ressenti. Le héros de Yannick Haenel est un Dude qui vit dans sa « grotte livresque ». En décalage avec l’incessante folie de notre monde, notre héros vogue sur son amour absolu des mots (il y convoque Melville, Kafka, Lowry, Joyce, Proust, Dostoïevsky…), ses pensées sont comme des strike et ses aventures (sortir au restaurant, sortir Sabbat le chien, sortir tout court) comme des spare. Oui, j’en reviens à l’étymologie du Big Lebowski mais il a cela en lui ce Jean Deichel : cette « Dude attitude », quoique plus angoissée et donc ô combien comique. Car lui aussi est dans l’Absolu avec un beau grand A et, par cet Absolu, le personnage entraîne le rire. C’est cette « rigolade » qui donne un rythme à ce récit qui est, tout à la fois : réflexion sur l’âme humaine, histoire loufoque sur l’inadaptation fondamentale des êtres humains à l’existence, panégyrique du film Apocalypse now, rencontre du septième Art en compagnie de l’énigmatique Michael Cimino (« découvreur », d’ailleurs, de Jeff Bridges, la boucle est bouclée:), essai sur la littérature dans le cinéma (et inversement), road-trip dans les rues de Paris (ville qui hoquette alors entre attentats, rencontres hautes en couleurs, mort de David Bowie et descente de Crs), vision métaphysiquo-mythologique d’un daim blanc et… histoire d’amûûûrrr qui remet droit notre personnage, cet endroit où il tait le rythme des mots pour suivre celui du corps de Lena. Tout cela dans un style vif et une composition digne d’un grand chef d’orchestre : chacune et chacun tient ferme son univers, rien ne se perd et tout se tient.Yannick Haenel bouscule les codes du récit, il nous donne à tenir notre couronne étincelante et finalement à croire, malgré tout, à notre feu intérieur. Un roman inclassable et incroyable !.

Fanny


Éditions de L'Olivier

24,50
Conseillé par (Libraire)
30 novembre 2017

Me voici

L’autre soir, en rentrant du travail, je tombe sur cette émission de radio très chouette, La dispute. Je ne sais pas si vous connaissez mais, en gros chaque soir des critiques se réunissent pour critiquer (bah oui, c’est leur job!) des films, des bouquins, des performances etc. En gros, c’est un peu Le Masque et la Plume, le show et la mauvaise foi en moins (bon, du coup c’est un peu plus sérieux.). Enfin bref, je tombe sur la chronique de Me Voici, de Jonathan Safran Foer, que j’ai lu il y a un mois (je suis super à la bourre sur mes chroniques, si vous voulez avoir du récent, il faut venir à la librairie.). Et là, je me me dis, faites qu’ils l’aiment, faites qu’ils l’aiment, parce qu’on est toujours rassuré lorsque d’autres lecteurs partagent notre avis. Et là, ils arrivent vraiment à mettre en mots tout mon ressenti : l’ambition de Safran Foer, son humour, la profondeur de ses personnages. J’attendais Me voici avec impatience (Quelle impertinence de choisir ce titre, alors que plus de 10 ans se sont écoulés depuis son précédent roman Extrêmement fort et incroyablement près!). Je me rends compte que je ne vous ai même pas raconté de quoi il s’agissait. Et mon post est déjà bien long. Je peux juste vous dire que c’est pour moi, un des meilleurs romans de la rentrée, que j’ai ri et que j’ai aussi été émue aux larmes, que même si Safran Foer met en scène une famille juive New-Yorkaise au bord de la crise de nerf, on s’y retrouve tout à fait tant les thèmes qu’il aborde sont universels. Je vous mets donc le lien vers l’émission ;). Et surtout, n’ayez pas peur des 740 pages, il y a beaucoup de dialogues et Safran foer a un vrai sens du rythme!


17,90
Conseillé par (Libraire)
16 novembre 2017

La sélection

Cassandra 17 ans est parmi nous depuis bientôt 3 semaines pour un stage dans le cadre de son CAP vente et aide à la personne (2ème année). Elle nous partage un de ses coups de cœur.
Le roman de Kiera Cass la sélection est vraiment mon coup de cœur j aime tout dans ce roman .

L’histoire raconte dans un pays les Etats Unis une monarchie de caste est restitué par Gregory Illea un ancien roi. Un jour on annonce à la télé « la sélection » de 35 filles entre 16 et 17 ans nées de castes différentes pourront être dans la sélection si le prince Maxon les choisit. Une seule candidate sera couronnée, princesse .

J’ai beaucoup aimé aussi la façon dont elle écrit, comment elle décrit les personnages et les différentes robes, fleurs, banquets ,on se croirait dans le palais avec America la reine le roi et le prince Maxon et les autres concurrentes. Comment l’histoire se déroule me fait penser à une télé-réalité beaucoup plus sophistiquée .

Voila j’espère que ça va vous plaire car moi je suis à mon 3 ème tome et j’accroche toujours et toujours hâte de savoir qui va se faire éliminer et qui sera la princesse de Maxon et comment America, l’héroïne du roman, voit la concurrence et la vie au palais.

série terminée en 5 volumes.

Cassandra

à partir de 13 et 14 ans


21,80
Conseillé par (Libraire)
7 novembre 2017

De l'ardeur

Il est pourtant rare qu'un récit me mette dans un état pareil: l'envie d' hurler de rage, de pleurer de désespoir, de penser si fort, jusqu'à ne plus en dormir, à une jeune femme, avocate, militante des droits de l'homme, figure de proue de la résistance syrienne, que je ne connais résolument pas... mais si, désormais un peu, grâce à Justine Augier. "L'ardeur" te bouscule, te happe, te terrifie. Razan Zaitouneh t'émerveille par son courage, son engagement, son ardeur justement. Razan a été enlevée le 9 septembre 2013 à Douma et depuis plus aucune nouvelle. Justine Augier, écrivaine investie, part à la rencontre de cette femme tenace qui tiendra tête, sans faillir, avec lucidité et audace, au dictateur sanguinaire qu'est Bachar El-Assad. Les différents témoignages, qui nous aident à cerner la personnalité de Razan Zaitouneh et à découvrir, dans le même temps, l'horreur du régime syrien, servent de points de jonction au récit de Justine Augier. Avec une plume humble et précise, l'auteure nous plonge dans les arcanes du pays, de ce peuple syrien ivre de paix et d'espoir qui se frotte à des tortionnaires sans foi ni loi qui ont pour unique maître un fou. Razan Zaintouneh vient de cette histoire complexe où régime syrien et régime carcéral se confondent. Cette jeune femme le sait et continuera le combat, jusqu'au bout, opiniâtre et héroïque. J'ai découvert cette avocate, j'ai découvert son combat incessant contre l'obscurantisme, je n'ai pu reprendre mon souffle qu'à la fin de ce récit ardent qui ne peut, ni ne pourra, laisser personne indifférent. Lire "De l'ardeur" est une nécessité absolue pour ne jamais oublier que la liberté vient d'un combat permanent contre le totalitarisme et qu'elle doit être défendue... de toutes nos forces.

Fanny.