Le retour de Brit Bennett dans un roman splendide qui questionne l'identité profonde, celle qu'on se crée, celle qui reste malgré tous nos efforts. Impossible à lâcher, touchant, bouleversant même, un texte à lire absolument

Il marche, en vers libres, à travers l'Amérique des années 40.
Les romans en vers commencent à arriver sur nos tables, à la suite des frères Lehmann, et Walker en est un exemple splendide. On est très rapidement happé, on oublie les vers qui ne nous bloquent pas mais rythment la lecture, un vers après l'autre, un pas après l'autre.
Il ne comprend pas ce qui l'entoure, et nous le comprenons trop bien.
Un très beau texte.

Après Sucre noir, Miguel Bonnefoy revient dans un roman où des immigrés européens changent de vie en Amérique du sud, et où l'Amérique du sud entre en eux pour mieux les transformer.
Une famille sur plusieurs générations montre l'importance des oiseaux, ou peut être de la liberté de voler. Splendide.

On trouve Jessie Burton là où on ne la cherchait pas, dans un roman contemporain où elle accompagne une jeune femme à la recherche de sa mère, dans un tourbillon hollywoodien de célébrités un peu oubliées, dans la maison d'une romancière célèbre mais sauvage... Un roman curieux et fascinant comme sait les écrire l'autrice de Miniaturiste ou des Filles au lion.

Cette villa est hantée. Forcément. En tous cas, il arrive des choses horribles à tous ceux qui l'habitent.
C'est elle qui nous le raconte. Elle, la villa. Dans une langue exceptionnelle, dans un humour noir et réjouissant. On aurait tort de s'en priver !