Lundi 14h - 19h

Mardi - Samedi : 10h - 12h30, 14h - 19h

 

 

 

 

Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
22 septembre 2012

Angleterre

Non, vous n'irez pas en Jamaïque avec ce roman, tout juste sur la lande anglaise, battue par les vents. Comme Mary, vous vous chaufferez au feu de tourbe et écoutant l'aubergiste se saouler.
Quelle déception donc, pour moi qui m'attendais à un grand récit d'aventures, je n'ai lu que jeune orpheline abandonnée et oncle méchant. Sans oublier les longues promenades sur la lande, encore et toujours.
Mary soupçonne bien quelques vilénies de la part de son oncle, mais elle est encore bien naïve et ne voit pas le mal là ou il se trouve.
Qui plus est, elle passe presque à côté de son grand amour. Qui finit par l'emmener sur la lande.


De l'auteure, j'ai préféré "Rebecca". Dans ce roman-ci, l'héroïne m'a paru quelque peu orchidoclast*.
L'image que je retiendrai :
Celle de la lande, battue par les vents, bien loin de la Jamaïque....

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/01/24809143.html

Conseillé par
22 septembre 2012

policier, Suède

"La première femme libre de l'humanité" alias Eva Moreno, mène l'enquête pendant ses vacances.

Une jeune fille rencontrée dans un train qui disparait et Eva est sur sa piste. Tant pis pour le petit ami (amant ? homme ? amoureux ?) qui est pourtant plus que compréhensif.

San soublier le temps caniculaire et les témoins qui refusent de parler.

Qui plus est, les inspecteurs suédois font du rab et se liguent contre leur chef, soupçonné d'obstruction à l'enquête.

J'ai donc beaucoup aimé ce personnage de femme têtue et "libre". Libre même de gâcher ses vacances. Mais quand on a la vocation....

J'ai hâte de suivre ses prochaines aventures.

Les images que je retiendrai :

Celle de la Trabant de l'amoureux (petit ami ? amant ? homme ?) qui tombe en panne.

Celle d'Eva se traitant elle-même de "bitch".

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/30/24809103.html

Sonatine éditions

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22 septembre 2012

New-York, policier

"Seul le silence" ne m'avais pas plu du tout (abandon) - J'avais trouvé quelques longueurs aux "Anonymes" - Toujours pas lu "Vendetta" (mais qu'est-ce que j'attends ?...)

Le quatrième opus de l'auteur ne pouvait être que parfait, et il l'est (enfin presque).

J'ai beaucoup aimé le démarrage en fanfarre, les chapitres courts alternants avec la thérapie de Franck en chaque début de journée. L'enquête est sans concession, même si le doute plane jusqu'au bout.

Bizarrement, je crois que j'ai préféré la thérapie à l'enquête en elle-même. Surtout ce que cette thérapie révèle des Anges de New-York supposés lutter contre la mafia mais trop corrompus eux-même. D'ailleurs, une question me turlupine depuis : comment expliquer dans ce cas que la mafia ait disparu de New-York ? Mais peut-être est-ce parce que l'auteur est un adepte de la théorie du complot...

Bref, j'ai apprécié de suivre Franck, cet inspecteur à la marge, écouter ses avis désabusés sur le système judiciaire américain, mais resté malgré tout un homme fidèle à son instinct envers et contre tout.

L'image que je retiendrai :

Celle de la femme de Franck, devenue une véritable "cagole", bière que je buvais en lisant ce roman pendant mes vacances dans le Luberon.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/28/24809016.html

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22 septembre 2012

amour, rêve, secte

Oui, vous avez bien lu : 17h d'écoute pour ce roman foisonnant (enfin, la première partie du triptyque, seulement). Je salue donc la performance des deux acteurs qui tiennent les rôles principaux : Maïa Baran pour Aomamé et Emmanuel Dekoninck pour Tengo.

Venons-en au roman lui-même. Je connaissais Murakami à travers quelques romans lu de lui, dont "Kafka sur le rivage" qui m'avait charmé dès le départ. Ce roman-ci n'a pas fait effet tout de suite. Je l'ai trouvé un peu long à démarrer, plein de digressions qui me perdaient un tantinet.

Puis, j'ai compris le rythme de la narration et de l'histoire, au fil des heures, les personnages sont devenus plus clairs, et le charme a opéré.

Le monde imaginaire de 1Q84 et de ses deux lunes ; mais aussi le monde réel et ses hommes qui n'aimaient pas les femmes.

Mais tout de même, l'auteur tourne un peu autour du pot. Chercherait-il le Nobel qui lui a échappé depuis quelques années ?

Et puis ses histoires de Little People m'ont d'abord fait penser aux petits personnages avec lesquels jouaient mes enfants. Un peu trivial comme comparaison. Non, l'auteur est plus intellectuel et oppose Little people et Big Brother, bien sûr. Big Brother - 1984 - tout un programme.

Il est également beaucoup question de whisky dans cette première partie. Trois marques sont sitées et comparées. N'étant pas une amatrice, j'ai trouvé tout de même que les personnages picolaient.

Et puis ouf, pas de jazz cette fois-ci, mais de la musique classique. Il va d'ailleurs falloir que je cherche ce fameux morceau dont il est question tout le long du livre.

Où veut-il emmener son lecteur ? J'ai hâte de le savoir !

L'image que je retiendrai :

Celle des deux lunes, justement, à la fois poétique et pleine d'interrogations.

A propos de mon écoute :

17h, ça fait long à écouter, et pas question de hâcher ma lecture en voiture (d'autant que parfois, je ne suis pas concentré sur ce qui se dit à la radio quand je conduis....)

Me voici donc installée dans une pièce à peu près calme, loin des enfants, car je profite des vacances pour ne pas trop entrecouper le récit. Murakami réclame une attention de tous les instants et à (presque) tous les détails.

J'ai à ce propos regretté de ne pouvoir retourner sur les passages qui m'avaient échappées. Je suis une visuelle (merci la télé...) et j'arrive à me souvenir de passages écrits sur lesquels j'ai besoin de revenir. A l'oral, c'est plus difficile.

Une expérience intéressante, mais sans doute plus valable pour les textes courts.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/27/24977638.html

roman

Le Livre de poche

8,90
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22 septembre 2012

amour

Voici un roman correct et honnête, mais rien de nouveau sous le soleil.

A un moment donné de ma lecture, j'ai même cru que je lisai du Katherine Pancol. Tout se déroule comme sur des roulettes pour le héros (bien sûr, il a des soucis, mais son fils fini par rentrer dans le rang et son amoureuse n'hésite pas à faire le trajet Noiremoutier/Paris sur sa Harley rien que pour une nuit avec lui).

Les grands parents sont des méchants coincés du 16e et la mère décédée du héros une pauvre cevenolle de grande classe.

Son précédent roman "Elle s'appelait Sarah" m'avait déjà déçu car trop téléphoné. Celui-ci ne déroge pas à la règle.

Un point positif tout de même, et non des moindres, est que le métier de thanatopracteur est décrit de façon fort engageante. A tel point que je me suis demandée (l'espace d'une seconde) si je n'allais pas changer de profession. Embomeuse, quel beau métier : calme, tranquille, pas de dispute avec son patient qu'il faut rendre plus beau sans qu'il râle. Imaginez le rêve...

L'image que je retiendrai :

Celle des cheveux poivre-et-sel des personnages si beaux. Un peu comme ceux de l'auteure....

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/24/24808842.html