Lundi 14h - 19h

Mardi - Samedi : 10h - 12h30, 14h - 19h

 

 

 

 

Marée haute Marée basse

Max Ducos

Sarbacane

  • Conseillé par (Libraire)
    23 mars 2023

    Pour petits et grands

    La cathédrale de Rouen, les meules de foin, les rangées de peupliers, Claude Monet a utilisé ces thèmes pour fixer la lumière, la décomposer selon les moments de la journée, de la saison. Plus que leur forme c’est leur immobilisme qui a séduit le peintre de Giverny, une forme d’éternité qui laisse la priorité aux couleurs changeantes dans des séries aux cadrages identiques. Max Ducos, illustrateur vedette des éditions Sarbacane, reprend à son compte ce caractère répétitif du motif selon les heures d’une seule journée, mais il choisit un thème vivant, mouvant: une plage soumise aux courants des marées.

    On le distingue ce plan fixe caché derrière les troncs des pins de la couverture. On va apprendre à le connaître par coeur au fil des pages a priori répétitives. En haut à gauche, un embarcadère, au loin à l’horizon, un phare avec son fût blanc chapeauté de rouge et plus à droite, un haut château d’eau. Et au premier plan, envahissante sur la première page, la mer. Elle va se retirer peu à peu, laisser la place au sable et à des découvertes surprenantes. Bien entendu, le ciel va se transformer lui aussi. Bleu uni, il va se saupoudrer de nuages blancs, enrobés de ouate, puis de nuages gris, noirs qui vont se déverser en averses brutales sur la plage avant de s’éclairer de nouveau en fin de journée pour offrir une dernière image au ciel étoilé proche des ciels étoilés de Van Gogh en Arles. Le temps change, la mer monte et descend mais depuis le matin de petits personnages apparaissent puis disparaissent en bas de l’image à marée haute, au milieu de la page à marée basse. Pour certains on apprend leurs noms: Agathe, Philippine, Louna, Manon, Eliot. On les identifie, on les observe, caché derrière nos pins. Le texte nous aide. Plein de poésie et de douceur, il nous dit l’écoulement du temps. Et puis une première lecture faite, on reprend le livre à la première page, on ignore les mots, on passe les doigts sur les feuilles, et on regarde plus intensément. Comme au jeu des sept erreurs, on tourne les pages, on revient à celles d’avant pour voir les modifications apportées par la pluie, la marée, la lumière. Et on suit l’histoire muette d’un parasol, d’un château de sable, d’un couple qui traine sur la plage avant de s’embarquer sur un voilier. Ils n’ont pas de noms. Leurs histoires c’est au lecteur de les inventer.

    Parfois une double page élargit le champ. C’est qu’il est midi, ou minuit. Un moment clé de la journée.

    C’est beau, doux et tendre comme une belle journée au bord de mer quand l’insouciance des vacances envahit l’espace et le temps. Les planches de Max Ducos traduisent à merveille la sérénité d’un jour, a priori, sans histoires. Le cadrage strictement identique des pages oblige à se concentrer sur la lumière, les couleurs, les changements. L’enfant lecteur y verra comme un jeu, les retours en arrière seront fréquents. L’adulte appréciera la réussite graphique remarquable.


  • Conseillé par (Libraire)
    2 mars 2023

    Aaah la mer....!

    La mer, la plage, l'été, la chaleur... Certains aiment, les pieds en éventail dans le sable chaud, le soleil qui réchauffe la peau... Et d'autres détestent, il fait bien trop chaud !!!
    Mais je peux vous assurer qu'avec cet album, si fantastique qu'il soit, vous allez tout de suite retomber amoureux de cette étendue bleue.
    J'ai eu un réel coup de cœur pour cet album. Le temps d'un instant, je me suis retrouvée sur la plage, sentant le soleil caresser ma peau. Aaah la mer, la plage, franchement c'est pas merveilleux ? Il faut la chérir notre planète adorée, elle regorge de tant de merveilles.