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Un jour viendra

Giulia Caminito

Éditions Gallmeister

  • 14 avril 2021

    "Un jour viendra » est un récit familial et politique, ode à la fraternité

    Les éditions Gallmeister poursuivent et étendent avec brio leur exploration des littératures étrangères avec cette traduction de l'Italien du roman de Giulia Caminito, « Un jour viendra ».
    A l'aube du XXème siècle, à Serra de' Conti, village de la région des Marches italiennes vit la famille Ceresa. Violante, la mère, perd peu à peu la vue et se retire de la vie, malade de perdre ses enfants les uns après les autres. Luigi le père, est un homme mauvais, aigri et incapable d'amour. Dans ce foyer, les deux frères Lupo et Nicola grandissent malgré la pauvreté et le manque d'affection. Tout oppose ces deux là. Si Lupo est solaire, sanguin, ulcéré par les injustices et bientôt gagné par les idées anarchistes, Nicola lui, est rêveur, fragile, malingre et cherche la protection de son aîné. Un lien puissant et indéfectible les unit et va marquer leurs choix et leur destin. Sur les collines du village, retirée dans son abbaye, Soeur Clara (La Moretta) veille et observe le monde qui s'agite et se débat, érigeant sa foi et sa compréhension du coeur des hommes comme dernier rempart face à leur folie. "Un jour viendra » est un récit familial et politique, ode à la fraternité, dans cette Italie de la première moitié du XXème siècle qui se lit dans un souffle


  • Conseillé par
    10 mars 2021

    Un jour reviendra de guerre

    Village de Serra de Conti, Les Marches, Italie, début XXème siècle

    Lupo et Nicola sont frères ; ils grandissent sans amour dans une famille pauvre frappée par le malheur et humiliée. Lupo, l’aîné, est dur, acharné, incontrôlable et, pourtant, protège avec détermination son cadet, malingre et tourmenté.
    Clara dirige le couvent, sauveuse par vocation, musicienne et organiste.

    Dans cette société rurale secouée par les guerres et la grippe espagnole, cohabitent avec un contraste étonnant l’anarchie et la spiritualité …
    Giulia Caminito, très documentée de faits historiques liés à ses origines, raconte l’héritage politique familial, rend ses personnages vivants, décrit une fratrie viscérale. Elle maintient l’intrigue jusqu’à la fin éclairant le passé.
    Le tout est très bien écrit.

    « L’âge avançant, sa vue se délavait mais sa voix ne perdait rien de sa puissance, c’était celle de 50 pinsons et cent tuyaux d’orgue »
    « Son visage avait tellement vieilli qu’il était assorti au mobilier »