Lundi 14h - 19h

Mardi - Samedi : 10h - 12h30, 14h - 19h

 

 

 

 

La salle de bal

Anna Hope

Gallimard

  • Conseillé par
    14 mai 2018

    hopital psychiatrique

    Si j’avais été déçue par le premier roman de l’auteure, je dois avouer que ce second a connu un succès grandement mérité.

    Je l’ai trouvé plus maîtrisé, les personnages plus fouillés, et plus émouvant. D’accord, je n’en jette plus.

    Clem m’a intrigué : pourquoi est-elle enfermée ? On le devine peu à peu et on sent en elle une rébellion contre son milieu et la place de la femme.

    Le personnage de Charles m’a plu, au début. Et puis son revirement de bord m’a déçu et mis en colère. Lui qui n’assume pas son homosexualité.

    John et Emma me sont plus apparus comme des archétypes de leur époque : des personnes pauvres pour qui il est impossible de maîtriser leur vie. Même si John a une blessure de l’âme plus sévère qu’Emma qui souhaite juste pouvoir respirer.

    La salle de bal a, au fond, peu d’importance en elle-même. Les personnages principaux ne font que s’y croiser, l’intérêt du roman est ailleurs.

    Le temps d’une belle après-midi, j’ai dévoré ce roman passionnant grâce aux recherches de l’auteure qui m’a ainsi appris du penchant eugéniste de Churchill dans les années 1910.

    Dans la note finale de l’auteure, celle-ci explique pourquoi le sujet est sensible pour elle. Elle a su le rendre sensible à la lectrice que je suis.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des longs couloirs sans fin de l’asile.


  • Conseillé par (Libraire)
    4 décembre 2017

    Un asile, une salle de bal. Ils sont fous, fous amoureux. Trois personnages comme une valse à trois temps.
    Un coup de cœur d'Aude et Céline !


  • 2 décembre 2017

    Un bal pas comme les autre!

    1911, en Angleterre, trois personnages vont voir leur destin basculer lors d'un été caniculaire.
    Ella et John sont internés à Sharston, un asile d'aliénés. Ils vont se rencontrer lors d'un bal donné chaque vendredi soir sous la houlette du docteur Fuller, personnage énigmatique tenté par l'eugénisme. lls vont apprendre à se découvrir et à s'apprivoiser.
    Mais au delà du destin de ces 3 personnages, c'est une réalité historique méconnue que Anna Hope nous donne à découvrir avec beaucoup de sensibilité et de justesse.
    Une très belle réussite.


  • Conseillé par (Libraire)
    26 juillet 2017

    Et ils dansent...

    Internée à l'hiver 1911 dans un asile du Yorkshire pour avoir brisé une vitre de l'atelier où elle travaillait, Ella découvre un monde qui lui était jusqu'alors inconnu. Passé la première surprise, elle se fait vite à la routine de l'institution, guère différente de celle qu'elle menait jusque là. Bien que les hommes et les femmes soient séparés au quotidien, ils se retrouvent le vendredi soir dans la salle de bal de l'institut. C'est là qu'elle rencontre John, un irlandais taciturne et mélancolique qui a du mal à se remettre de la mort de sa fille. Sous l'œil du Docteur Fuller aux motivations troubles, leur amour naissant aux sons de l'orchestre de la salle de bal est peut-être menacé.

    Après "Le chagrin des vivants", Anna Hope offre au lecteur une nouvelle histoire pleine de délicatesse. Témoins des changements de l'avant première guerre mondiale, où l'Angleterre se retrouve fascinée par les théories eugénistes, ses personnages Ella et John naviguent en eaux troubles. Avec beaucoup de douceur et de sensibilité au milieu du chaos, "La salle de bal" est un très beau roman d'amour qui ne laisse pas indifférent.